Maladies

Les oiseaux domestiqués peuvent développer toutes sortes de maladies, dues à des carences alimentaires, au stress, à un environnement ou une cohabitation qui les fait dépérir, au manque d’attention, de soins... Autant de maux qui ne sont pas toujours faciles à déterminer.

Toutefois quelques signes évidents peuvent vous alerter : si votre merle ou votre perroquet ne se manifeste guère durant la journée, a la plume en berne, perd son beau plumage ou si celui-ci devient terne, s'il présente peu d’intérêt pour sa nourriture, reste prostré ou replié sur lui-même, le bec enfoui dans son cou....Réagissez alors de suite. Les oiseaux sont de petits animaux fragiles, leur santé peut se détériorer rapidement. Au moindre symptôme ou soupçon d'anorexie, de léthargie, emmenez-le tout de suite chez le vétérinaire.

Les maladies de l’oiseau en captivité sont le plus souvent dues à une alimentation non conforme à ses besoins déclenchant des déficiences en calcium, en vitamines, ou au contraire un surpoids, qui l’empêche d’évoluer dans sa cage et sabre son dynamisme. Il peut aussi souffrir de nombreux problèmes digestifs qui le font régurgiter en permanence ou éliminer trop souvent.

Les oiseaux sont très fragiles des voies respiratoires. Aussi est-il essentiel qu'ils évoluent dans un endroit bien aéré, cependant loin des courants d'air, du souffle vif du vent, des bouches d'aération ou de la climatisation. Ils auraient sinon tendance à développer des sinusites à répétition marquées par une grande fatigue qui pourraient leur être fatales.

Ils sont aussi sensibles aux conjonctivites, généralement dues à une bactérie ou un virus. Vous le verrez alors cligner des yeux, se les frotter en permanence, fuir la lumière du jour. Attention à ne pas vous improviser docteur et lui mettre n’importe quelles gouttes dans les yeux. Là encore il est indispensable de consulter pour la santé de votre oiseau, mais aussi de toute la volière le cas échéant.

Les oiseaux peuvent être parasités par des poux, des tiques et tout un tas de petites bébêtes. Avant d'installer un nouveau venu cueilli dans la campagne, veillez bien à le débarrasser des éventuels parasites afin d'éviter la contamination à toute la volière. Ceux achetés dans le commerce sont généralement sains, les éleveurs veillant de près au bien-être de leurs oiseaux.

Autre parasite à surveiller de près, la gale, aussi appelée mite du bec et mite des pattes. Il faudra traiter l'oiseau, mais également désinfecter l'ensemble de son habitat. Ces mites touchent la peau, les plumes, causant des démangeaisons et des lésions, mais peuvent aussi se propager aux voies respiratoires.

Chaque espèce possède ses fragilités, soyez-en informé de manière à les prévenir d'une part en adoptant les bons gestes, en prenant les précautions indispensables, en choisissant les bonnes expositions et à intervenir le plus vite possible dès les premiers symptômes. Et au moindre doute, n'attendez pas, consultez rapidement un spécialiste pour envisager un traitement.